La moto

Lorsque j’ai traversé la Mongolie en 2014 à dos de 150 cc chinoises (Shineray mustang), j’avais apprécié la légèreté et la robustesse de ces petits formats au long des 3 200 km parcourus. Néanmoins, quelques solides frayeurs liées à un manque de puissance (vous êtes-vous déjà retourné dans une côte raide faute de reprise ? ), m’ont orienté vers de plus grosses cylindrées pour les voyages futurs.

À l’origine, je pensais prendre une Suzuki :  la DR650. Légère, maniable et robuste, elle me semblait un bon choix pour les routes d’Amérique latine (à la fois pistes et asphalte).

Puis j’ai appris, grâce à Alex Eggermont (dont le site contient de précieuses infos), que la plupart des motards du continent roulent en Honda… et je sais qu’il est précieux de trouver facilement les bonnes pièces au moment opportun.

J’ai donc opté  pour la Honda Dominator NX650, modèle 1994.

      

Le nom sonne comme un désherbant chimique, mais pourtant cette moto n’est pas sponsorisée par Monsanto :). Conscient de l’impact carbone de ce mode de transport, je m’engage à compenser le CO2 émis en plantant des arbres via le moteur de recherche Ecosia et via l’association Planète Urgence.

Cette moto est un bon compromis entre le poids et la puissance (3,3 kg/ch) : 168 kg tous pleins faits et 88 cm de hauteur, un monocylindre 4T réputé indestructible (et pour les 35 000 km que je m’apprête à parcourir, je ne voulais rien en-dessous d’indestructible), aucun composant électronique, une mécanique simple et économique, un réservoir de 16 L (pour 5 L/100 km)… Tout ça avant modifications bien sûr.

Long live the Queen !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *